Lectures grammaticales et historiques ou exercises sur la Langue Française

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Popular passages

Page 223 - Allons enfants de la Patrie Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé...
Page 194 - Est-ce à moi de mourir? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille ; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux ; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
Page 218 - Non, l'avenir n'est à personne! Sire! l'avenir est à Dieu! A chaque fois que l'heure sonne, Tout ici-bas nous dit adieu. L'avenir! l'avenir! mystère! Toutes les choses de la terre, Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois, Victoire aux ailes embrasées, Ambitions réalisées, Ne sont jamais sur nous posées Que comme l'oiseau sur nos toits!
Page 210 - Donnez ! afin que Dieu, qui dote les familles, Donne à vos fils la force et la grâce à vos filles, Afin que votre vigne ait toujours un doux fruit, Afin qu'un blé plus mûr fasse plier vos granges...
Page 222 - Tous deux sont morts. — Seigneur, votre droite est terrible! Vous avez commencé par le maître invincible, Par l'homme triomphant, Puis vous avez enfin complété l'ossuaire. Dix ans vous ont suffi pour filer le suaire Du père et de l'enfant...
Page 184 - C'est la fin de nos maux, c'est mon unique asile; Après de longs transports, c'est un sommeil tranquille; On s'endort, et tout meurt.
Page 217 - L'immense empire attend un héritier demain. Qu'est-ce que le Seigneur va donner à cet homme Qui, plus grand que César, plus grand même que Rome, Absorbe dans son sort le sort du genre humain...
Page 193 - Qu'un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort, Moi je pleure et j'espère; au noir souffle du nord Je plie et relève ma tête. S'il est des jours amers, il en est de si doux!
Page 90 - Me voilà à courir jour et nuit, connaissant votre impatience, et qu'il ne faut pas lanterner avec vous. ... — Mais où est-il, m'écriai-je, cet habit si bien empaqueté? — Péri, monsieur, me dit-il en joignant les mains. — Comment, péri? lui dis-je, en sursaut. — Oui, péri, perdu, abîmé: que vous dirai-je de plus? — Quoi! le paquebot a fait naufrage?
Page 91 - Un sable mouvant auprès de Calais! lui dis-je. — Oui, monsieur, me dit-il, et si bien sable mouvant, que je me donne au diable si on me voyait autre chose que le haut de la tête quand on m'en a tiré. Pour mon cheval, il a fallu plus de quinze hommes pour l'en sortir; mais, pour mon porte-manteau, où malheureusement j'avais mis votre habit, jamais on ne l'a pu trouver ; il faut qu'il soit pour le moins une lieue sous terre.

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