TABLE

DU TROISIÈME VOLUME.

AVERTISSEMENT DU NOUVEL ÉDITEUR.

OUVRAGES DIVERS.

DISSERTATION CRITIQUE SUR JOCONDE, nouvelle ra-

contée par l'Arioste, par La Fontaine, et par

Bouillon.

II. DISCOURS sur le dialogue suivant.

III. LES HÉROS DE ROMAN, dialogue à la manière de

Lucien.

IV. DIALOGUE contre les modernes qui font des vers
latins.

V.

AVERTISSEMENT mis à la tête des œuvres post-

humes de Gilles Boileau, frère aîné de Des-

préaux.

VI. ARRÊT BURLESQUE donné en la grand'chambre du

Parnasse, etc.

VII. EXTRAIT DES REGISTRES DE LA COUR SOUVERAINE DU

PARNASSE, ou première édition de l'Arrêt bur-

lesque, dont nul éditeur n'a eu connoissance.

VIII. REMERCIEMENT à Messieurs de l'académie fran-

çoise. (Discours de réception.)

IX. AVERTISSEMENT sur le discours suivant.

X. DISCOURS sur le style des inscriptions.

XI. ÉPITAPHE DE JEAN RACINE, publiée en latin et en

françois par Louis Racine, son fils, comme étant

l'ouvrage de Despréaux.

XII. La même épitaphe avec des changements.

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RÉFLEXIONS CRITIQUES SUR QUELQUES PASSAGES DU
RHÉTEUR LONGIN.

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Avis aux lecteurs.

RÉFLEXION Ire. Mais c'est à la charge, mon cher Té-

rentianus, que nous reverrons ensemble exacte-

tement mon ouvrage, et que vous m'en direz

votre sentiment avec cette sincérité que nous de-

vons naturellement à nos amis; etc. (Paroles de

Longin, chap. I, page 379.)

RÉFLEXION II..... Notre esprit, [a] même dans le subli-

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me, a besoin d'une méthode pour lui enseigner à

ne dire que ce qu'il faut, et à le dire en son

lieu; etc. (Longin, chap. II, page 382.)
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RÉFLEXION III..... Il étoit enclin [b] naturellement à

reprendre les vices des autres, quoique aveugle

pour ses propres défauts; etc. (Longin, chap. III,

page 391.)

RÉFLEXION IV. C'est ce qu'on peut voir [c] dans la des-
cription de la déesse Discorde, qui a, dit-il (Ho-
mère),

La tête dans les cieux, et les pieds sur la terre.

(Longin, chap. VII, page 409.)

RÉFLEXION V. Il en est de même de ces compagnons [d]

d'Ulysse changés en pourceaux, que Zoïle appelle

de petits cochons larmoyants. ( Longin, chap. VII,

page 421.)

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- [a] Despréaux ajoute ce membre de phrase, même dans le sublime, qui
n'existe pas dans sa traduction.

[b] La traduction porte: il est enclin. ( Timée. ) »

[c] On lit dans la traduction : « comme on le peut voir.... »

[d] Voici la traduction : « Dans ce rang on doit mettre ce qu'il dit (Ho-
mère.).... des compagnons.... "

RÉFLEXION VI. En effet, de trop s'arrêter aux petites

choses, cela gâte tout; etc. (Longin, chap. VIII,

page 430.).

RÉFLEXION VII. Il faut [a] songer au jugement que

toute la postérité fera de nos écrits. (Longin,

chap. XII, page 440.)

RÉFLEXION VIII. Il n'en est pas ainsi de Pindare et de

Sophocle; car au milieu de leur plus grande vio-

lence, durant qu'ils tonnent et foudroient, pour

ainsi dire, souvent leur ardeur vient [b] à s'é-

teindre, et ils tombent malheureusement. ( Lon-

gin, chap. XXVII, page 498.)

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RÉFLEXION IX. Les mots bas sont comme autant de

marques honteuses qui flétrissent l'expression.

(Longin, chap. XXXIV [c], page 523.)

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CONCLUSION des neuf premières Réflexions, où l'on ré-

fute les paradoxes de Charles Perrault.

Avertissement touchant la Xe Réflexion sur Longin. 281

RÉFLEXION X, ou Réfutation d'une dissertation de

M. Leclerc contre Longin. Ainsi le législateur des

Juifs, qui n'étoit pas un homme ordinaire, ayant

fort bien conçu la puissance et la grandeur [d] de

[a] La traduction dit : «mais un motif encore plus puissant pour nous
exciter, c'est de songer.... »

[b] Il y a dans la traduction: « et qu'ils foudroient..... leur ardeur vient
mal à propos à s'éteindre,....

[c] Suivant les éditions de 1701 et de 1713, la citation se rapporte au
chapitre XXXV; presque tous les éditeurs ont copié cette faute. Les ex-
pressions de la traduction sont celles-ci : « Il en est de même des mots bas
<< dans le discours, et ce sont comme autant de taches et de marques hon-
« teuses qui flétrissent l'expression. »

[d] La traduction porte : « la grandeur et la puissance de Dieu. »

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Dieu, l'a exprimée dans toute sa dignité au com-

mencement de ses lois, par ces paroles: Dieu dit

que
la lumière se fasse, et la lumière se fit; que

la terre se fasse, la terre fut faite. (Longin, cha-

pitre VII[a], page 416.)

(On discute dans cette réflexion plusieurs exemples du Traité
du Sublime.)

RÉFLEXION XI. Néanmoins Aristote et Théophraste

afin d'excuser [6] l'audace de ces figures, pensent

qu'il est bon d'y apporter ces adoucissements :

pour ainsi dire, si j'ose me servir de ces termes, pour

m'expliquer plus hardiment, etc. (Longin, c. XXVI,

page 489.)

( La Réflexion XI est une apologie de ce vers de Racine, cri-
tiqué par Houdart de La Motte:

Le flot qui l'apporta recule épouvanté. )

RÉFLEXION XII. Car tout ce qui est véritablement su-

blime a cela de propre, quand on l'écoute, qu'il

élève l'ame et lui fait concevoir une plus haute

opinion d'elle-même, la remplissant de joie et de

je ne sais quel noble orgueil, comme si c'étoit elle

qui eût produit les choses qu'elle vient d'enten-

dre. (Longin, chap. V, page 399.)

(D'après cette Réflexion, Racine n'est point inférieur à Corneille

pour le sublime.)

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[a] D'après l'édition de 1713, la citation appartient au chap. VI, faute
copiée à peu près par tous les éditeurs.

[b] Il y a dans la traduction : « pour excuser l'audace........ »

II.

S'il y a un art particulier du sublime; et des

VIII. De la sublimité qui se tire des circonstances.

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XIV. Des figures, et premièrement de l'apostrophe.

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XV. Que les figures ont besoin du sublime pour les