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redoutables, et qui devait dans la suite contribuer d'une facon active au renversement de la Pologne; mais un danger non moins grave prenait nais. sance aux portes du pays et menaçait déjà son avenir, par l'accroissement d'un État obscur jusque-là, et que l'ambition de ses chefs promettait de rendre formidable.

Délivré du joug des Tatars Mogols, le grand-duc de Moskovie, Ivan III Vassilievitch, jetait les bases de la puissance moskovite, et, grâce aux moyens de corruption employés auprès de la noblesse novogrodienne, s'emparait, malgré la résistance courageuse du peuple, de Novogrod la Grande, avant que les armées polonaises eussent pu accourir au secours de cette ville. Le nonchalant Kasimir ne chercha pas même à venger cet affront; et Ivan, que le succès encouragait, tourna alors ses regards vers l'empire grec.

La petite-fille de Constantin Paléologue, Sophie, vivait à Rome des secours du pape Paul II; et afin d'obtenir, avec la main de la princesse, des droits à la succession de l'empire envahi, Ivan entama des négociations auprès du saint-siége, où chacune des parties fit assaut de ruse et de mauvaise foi. Adoptant les armes de l'Empire, l'aigle noir à deux têtes, Ivan leurra le pape d'une promesse d'adhésion au décret d'union des rits grec et latin rendu au concile de Florence. De son côté, Paul Il espérait amener, par l'intervention de la princesse Sophie, une croisade des Moskovites et des Tatars convertis contre les musulmans. Quant à la petite-fille de Constantin, tout aussi dissimulée et voulant conserver l'appui spirituel et les subsides du Vatican, elle affectait une grande ferveur romaine, pendant que, pour devenir tzarine, elle se donnait comme Grecque de coeur au Grec Ivan, qui lui-même se donnait comme zélé catholique. Sixte IV acheva l'oeuvre commencée sous les auspices de Paul II, et un légat conduisit pompeusement la princesse Sophie en Moskovie; mais à peine la tint-il dans ses possessions qu'Ivan jeta le masque, et se moquant

du légat qui lui rappelait sa promesse d'union, déclara qu'il n'en serait jamais question désormais. La duplicité moskovite l'emportait sur toute la diplomatie italienne, pourtant bien habile.

A sa conquête de Novogrod la Grande, Ivan ne tarda pas à ajouter celle de la république de Pskow, et enleva à la Lithuanie une partie de la Sévérie et de la Russie blanche. Ces envahissements menaçaient en vain les destinées du pays, Kasimir ne devait s'émouvoir de rien.

JEAN ALBERT.

1492-1501.

DIÈTE DE PIOTRKOW.

1496. Kasimir mourut en 1492; et le règne de son fils Jean Albert fut signalé au commencement par divers désastres, que l'ambition de ce prince, jaloux de débuter avec éclat, avait attirés sur le pays. Tandis qu'en combattant contre l'hospodar de Valachie il tombait dans une embuscade, où il fut complétement défait, son frère Alexandre, grand-duc de Lithuanie, se laissait battre par le tzar Ivan Vassiliévitch, dont les triomphes ne s'arrêtèrent que devant la vigoureuse résistance de Smolensk. Des traités mirent fin à ces divers conflits; mais les Turcs avaient eu le temps d'envahir deux fois la Pologne, et d'emmener en esclavage près de cent mille jeunes garcons et filles. Les Tatars pillèrent aussi, à deux reprises, plusieurs parties du pays; et le grand maître teutonique, Frédéric de Saxe, profitant des circonstances pour relever la tête, déclina la suzeraineté polonaise imposée par le dernier traité avec l'Ordre. La mort de Jean Albert empêcha l'exécution des projets de guerre qu'il méditait contre les chevaliers.

Si, d'un côté, le roi avait si mal fait face aux événements politiques extérieurs, sa faiblesse encouragea à l'intérieur la noblesse dans ses tentatives pour sortir de la limite de ses priviléges au préjudice d'autres classes, comme le prouvent les édits de la

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diète de Piotrkow (Petricau), preints d'une extrême exigence. L'abaissement de la bourgeoisie et du peuple date de cette époque. Les habitants non nobles se virent exclus de la propriété territoriale, et on alla jusqu'à obliger ceux qui possédaient déjà des immeubles à les vendre. La noblesse s'empara également des immeubles ecclésiastiques.

Le duché de Zator et la terre de Plock furent, sous ce règne, réunis à la couronne; le premier moyennant la somme de vingt mille ducats en or, donnée par Jean Albert (1494), et le second par droit de succession, après la mort de Jean, duc de Mazovie.

Jean Albert suivait en tout l'impulsion de son ancien instituteur Buonacorsi, Italien de naissance, et plus connu sous le nom de Callimaque. Doué d'un esprit vif, intrépide, ce roi aurait pu fournir une carrière glorieuse, si le goût des plaisirs et de la débauche n'eût prévalu sur ses qualités naturelles, et ne lui eût fait négliger les affaires de l'État.

ALEXANDRE.

1501-1506.

Le premier soin de ce souverain, frère de Jean Albert et sacré à Krakovie par son autre frère, le cardinal Frédéric, archevêque de Gnèzne, fut d'assurer la paix à la Lithuanie, que le tzar de Moskovie menaçait. Libre de ce souci, il s'occupa activement d'une révision des lois pour toutes ses, possessions, et mérita par là d'occuper une place honorable dans l'histoire. Complément du statut de Kasimir IV autorisant les États à déclarer la guerre et à faire des lois, la loi fondamentale qui porte le nom d'Alexandre constatait que le monarque ne pouvait rien conclure de valide, sans l'assentiment et la participation des sénateurs et des nonces. Par cette déclaration, les chambres se trouvèrent investies du droit de vote et d'assiette des impôts, du droit de guerre, du droit d'intervenir dans la surveillance des domaines royaux, du droit de battre

monnaie, ainsi que de la promulgation des lois et de la haute main sur les pouvoirs judiciaires.

VICTOIRE DE KLEÇK.

1506. Le paisible règne d'Alexandre fut troublé à l'intérieur par les haines qui divisaient les grandes familles lithuaniennes, dont le kniaz Michel Glinski, homme d'une illustre ñaissance et doué d'une âme puissante, excitait la jalousie. Alexandre, qui reconnaissait en lui de hautes qualités, se plaisait à le combier de ses faveurs, au point que la Lithuanie entière tremblait devant le kniaz. Glinski eut le tort d'abuser de sa position éminente et de céder à ses passions, en obtenant du roi que le palatinat fût retiré au magnat lithuanien Jean Zabrzezinski, palatin de Troki et un de ses ennemis acharnés. Cette vengeance lui coûta cher par la suite.

Mais les troubles intérieurs durent cesser un moment à l'approche des Tatars, qui envahirent la Lithuanie avec des forces immenses; les esprits médiocres et envieux se turent à la vue d'un danger imminent, et le roi, retenu par une grave maladie, confia à l'épée de son favori le sort du pays. Glinski atteignit les hordes sauvages près de Kleck, petite ville située dans le palatinat de Novogrodek. La victoire fut décisive pour les Polonais; vingt mille Tatars mordirent la poussière, et tout le butin fait par eux, prisonniers ou trésors, leur fut repris (*).

La nouvelle de cet éclatant triomphe fut apportée à Wilna, à l'instant même où Alexandre était en proie à l'agonie. Il ne pouvait plus articuler un mot; mais il leva les mains au ciel, et quelques larmes de bonheur vinrent mouiller les yeux du mourant, comme dernière marque de joie de la glorieuse journée accordée à son favori. On enterra le roi à Wilna; car on craignit, si on le transportait à Krakovie, que

(*)M. J. U. Niemcewicz, Chants historiques.

Glinski ne profitât de l'éloignement des magnats lithuaniens pour consommer l'usurpation du grand-duché, usurpation dont on lui supposait la pensée.

SIGISMOND Ier.

1506-1548.

La dernière époque du règne de Kasimir IV, et les règnes éphémères de Jean Albert et d'Alexandre avaient amené des changements notables dans la politique intérieure. Les Turcs, non contents de s'être emparés de divers ports et forteresses sur le Danube et la mer Noire, étendirent leur influence. en Moldavie et en Valachie; la guerre impolitique de Jean Albert contre les hospodars de ces deux provinces avait altéré leur fidélité de vassaux, et fut cause qu'ils s'armèrent souvent depuis contre la Pologne. D'un autre côté, les Tatars de Pérekop, encouragés par la faiblesse des rois de la race jagellonne, réitéraient plus fréquemment leurs invasions et ravageaient chaque fois le pays.

qui doit présider à notre travail, il nous est impossible de ne pas nous arrêter, pour un moment, au nom d'un homme qui a si puissamment influé sur les événements de son époque. Cet homme, malgré tout le génie que la nature s'était plu à lui accorder et les services éminents qu'il avait déjà rendus au pays, fut, par une fatalité trop commune, entraîné vers une fausse direction, et condamné à porter à jamais dans les annales de l'histoire le surnom de traître.

Nous l'avons déjà vu à la cour d'Alexandre en butte à des attaques qu'il eût dû mépriser. Le triomphe de Kleck, loin d'exciter l'admiration de ses ennemis, ne fit que redoubler leur haine; et Jean Zabrzezinski, dépossédé précédemment par lui, profita de l'avénement au trône de Sigismond I pour dénoncer Michel Glinski comme conspirateur. Le prince demanda à se justifier et tenta, dans ce but, plusieurs démarches auprès du roi, mais elles furent toutes inutiles. On ferma les portes du château à l'ami fidèle du monarque défunt, à celui auquel on devait la dernière victoire qu'eût remportée la Pologne. Le caractère hautain de Glinski fut vivement blessé de cette marque d'indifférence et de mépris; toutefois il se contint encore, et chercha à amener un arrangement, par l'entremise du roi de Hongrie et de Bohême, Wladislas. Mais Sigismond, influencé par les grands, qui ne craignaient rien tant que de voir Glinski de nouveau dans les bonnes grâces du souverain, demeura inflexible; alors la colère du prince se tourna tout à fait contre ses ennemis acharnés, et il résolut d'en tirer une vengeance éclatante. A la tête d'hommes dévoués, il pénétra la nuit dans la maison de Zabrzezinski et le tua. Puis, ayant perdu par ce crime tout espoir d'obtenir la faveur du roi, il souleva une partie du peuple et voulut ressusciter l'ancien grand-duché de Russie, que les Russiens eux-mêmes considéraient depuis longtemps comme éteint. A cette nouvelle, Sigismond envoya NiQuelque rapide que soit la marche colas Firley apaiser la révolte, et il

Sur ces entrefaites, Sigismond Ier, frère des deux rois précédents, et le dernier fils de Kasimir IV, parvint au trône. Il avait fort à faire, car sì, comme nous venons de le constater, les rapports extérieurs étaient dans un état peu satisfaisant, les choses à l'intérieur ne se présentaient guère sous un jour plus favorable. La Lithuanie avait beaucoup perdu de ses anciennes conquêtes; les grands maîtres teutoniques refusaient de nouveau l'hommage, et élevaient certaines prétentions; enfin l'empereur d'Allemagne, Maximilien, froissé de voir les sceptres de Bohême et de Hongrie sous l'influence des souverains polonais, favorisait en arrière les desseins des Teutoniques et de la Moskovie.

C'est au milieu de ces complications diverses que les Moskovites, conduits par Michel Glinski, envahirent la Lithuanie.

LE PRINCE MICHEL GLINSKI.

inarcha bientôt en personne au secours de Minsk, assiégée par Glinski, qui se retira vers le Dniéper. Là, il fut rejoint par un corps de soixante mille Moskovites; mais toute cette armée, dispersée par les Polonais, dut chercher son salut dans la fuite, et les troupes polonaises, arrivées jusqu'aux murs de Moskou, ravagèrent le pays environnant. Le tzar, tremblant pour sa capitale, demanda alors la paix et l'obtint, en remettant à Sigismond tous les châteaux forts pris en Lithuanie. Glinski fut déclaré traître à la patrie, dépouillé de ses biens et proscrit.

Cet accord dura peu. La Moskovie, poussée par Glinski, se porta dé nouveau contre la Lithuanie, et parvint à s'emparer de Smolensk (1514), qui resta toujours depuis en son pouvoir. Ce fut de cette ville que Glinski, tourmenté par ses remords, ou bien mécontent de ses nouveaux amis, chercha à obtenir le pardon de Sigismond. Le roi était sur le point de l'amnistier, quand les seigneurs lithuaniens, que ces négociations compromettaient, dénoncèrent tout au tzar, qui fit jeter Glinski dans un cachot. On ajoute même qu'il lui fit crever les yeux avec un fer brûlant (*).

« Il n'y a point, dit le Nestor de nos historiens vivants, d'injustice assez grave qui puisse justifier le plus grand des crimes, celui de combattre contre son pays. Mais si quelque chose peut diminuer ce crime et éveiller la pitié sur le sort de Glinski, c'est l'acharnement vil de ses ennemis, qui, lui ôtant tout moyen de justification,

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poussa vers l'abîne par le désespoir. Lorsque repentant, il tenta de réparer sa faute, ils le persécutèrent encore,

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et, au moyen de dénonciations, le perdirent, plutôt que de rendre au pays un guerrier redoutable. Tels sont les terribles effets de la jalousie et des dissensions entre les grands en se persécutant entre eux, ils perdent la patrie (*)! >>

Quant à nous, sans vouloir disculper Glinski d'une faute que nous avons déjà flétrie dans Witold, guerroyant contre son pays, lors du règne de Wladislas Jagellon, nous accusons fortement l'aveuglement de Sigismond; et nous voyons, en tout ceci, un nouvel exemple de ce fatalisme qui, trop souvent, brise l'âme la plus vigoureuse dans les étreintes de l'envie et des passions méprisables de la médiocrité.

VICTOIRE D'ORSZA.

1514. Après que le tzar se fut vengé de Michel Glinski, il envoya Ivan Tscheladine, à la tête de quatre-vingt mille hommes, combattre la Pologne. Sigismond était alors à Boryssow avec quatre mille hommes; et le corps qui alla au-devant de l'ennemi n'en comptait que vingt-neuf mille, sous les ordres du prince Constantin Ostrogski. La rencontre des deux armées eut lieu près d'Orsza, sur les bords du Dnieper, et toute la gloire de cette journée (8 septembre 1514), mémorable dans les fastes polonais, revint à Ostrogski. Les commandants moskovites en chef Tscheladine et Boulghakoff, six wojewodes, trente-sept kniaz et quinze cents officiers supérieurs furent faits prisonniers; artillerie et drapeaux, tout tomba au pouvoir des Polonais, et trente mille cadavres moskovites couvraient les vastes plaines où, peu d'instants auparavant, l'orgueilleux Tscheladine s'était écrié : J'apprendrai aux Polonais à respec<< ter le nom et la puissance de mon << maître ! »

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Mais, comme le remarque judicieusement le savant Niemcewicz, si on sut vaincre, on ne sut pas utiliser la

(*) M. J. U. Niemcewicz, Chants historiques.

victoire. Au lieu de profiter de l'élan qui animait l'armée, pour tomber sans retard sur Smolensk et reprendre au tzar les possessions polonaises dont il s'était emparé, Sigismond se contenta de laisser des garnisons dans les places fortes de la frontière, et revint tranquillement à Krakovie.

CONGRÈS DE vienne.

1515. L'empereur Maximilien, dont la défaite du tzar avait dérangé les combinaisons astucieuses, chercha à leurrer le roi de son amitié perfide. Il convoqua un congrès à Vienne, auquel il invita à prendre part Sigismond et le roi de Hongrie, Wladislas; et là, par d'habiles détours, il sut acquérir à sa maison des droits sur les royaumes de Hongrie et de Bohême, comme il l'avait déjà fait pour l'Espagne et pour la Bourgogne. Le fils de Wladislas fut destiné en mariage à la petite-fille de l'empereur, Marie, et le petit-fils de Maximilien, Ferdinand, fut également fiancé à la fille du roi de Hongrie. En échange de ce pacte avantageux, l'empereur promit sa médiation auprès du tzar Vassili, et s'engagea à faire rentrer les chevaliers teutoniques sous la suzeraineté de la Pologne. Aucune de ces promesses ne fut remplie, et tant que Maximilien vécut, les rapports que Sigismond eut avec lui furent constamment préjudiciables pour ce dernier.

A son retour en Pologne, Sigismond ne trouva que des sujets de deuil, qui compliquèrent encore sa position. La reine Barbe, sa femme, était morte. Le tzar ravageait la Lithuanie, pendant que, d'un autre côté, les Tatars envahissaient la Russie et la Podolie. Le frère de Sigismond, Wladislas, roi de Bohême et de Hongrie, venant aussi à mourir (1516), lui laissa l'embarrassante tutelle de son fils mineur Louis. Enfin le grand maître teutonique Albert refusa ouvertement l'hommage dû, et parlait de s'emparer de la Prusse royale. Il fallut humilier son orgueil, mais on n'y parvint qu'après une lutte sanglante.

Alors Maximilien, qui avait aidé l'Ordre dans sa révolte en envoyant à son secours un corps de troupes commandé par le célèbre Schomberg, brisant ainsi tous les engagements pris lors du congrès de Vienne, changea encore une fois de marche. Il proposa au roi, avec des consolations hypocrites sur les lèvres, la main de Bone Sforza, la fille de Jean Galeazzi, duc de Modène, et d'Isabelle d'Aragon. Sigismond accepta ce fatal présent, et ne tarda pas à s'en repentir, car à peine arrivée en Pologne, cette princesse, adroite et belle, y exerça le pouvoir le plus absolu et le plus desastreux. Connaissant son empire sur le monarque et sacrifiant tout à ses passions, elle éloigna de la cour les gens les plus purs et les plus vertueux. Loin d'exercer l'influence salutaire qui convient si bien à une reine, à une femme, elle se plut, au contraire, à exciter des dissensions parmi la noblesse, et mit complétement en pratique la fameuse maxime: Diviser pour régner. Aussi les contemporains ont-ils laissé un souvenir de leur opinion à son égard dans le distique suivant :

Ut parca par sunt, ut luci lumine lucent,

Ut bellum bellum, sic bona Bona fuit. Ce fut heureusement le dernier don du machiavélique Maximilien, qui mourut peu de temps après (1520).

L'Allemagne se trouva alors sans chef, et François Ier, roi de France, fit demander par son ambassadeur, Jean de Langeac, à Sigismond de vouloir bien s'employer en sa faveur ; mais Sigismond, doué d'un cœur vraiment noble, oublia tous les torts de l'empereur défunt, pour ne favoriser que les droits de son petit-fils, Charles d'Autriche, déjà roi d'Espagne. Celuici apparut dès lors sur la grande scène politique, et, reconnaissant de ce que le souverain polonais avait fait pour lui, lui témoigna toujours une vive amitié.

LES KOSAKS.

C'est aussi vers cette époque que les historiens font, pour la première fois, mention des Kosaks. Bien qu'exposés

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