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geance, aux atrocités les plus révol

tantes.

Quelques voyageurs, entraînés par leur imagination, ou désireux de faire valoir leurs amis de la NouvelleZeeland, prétendent que les rangatiras rachètent ces défauts, conséquences naturelles, disent-ils, de l'état sauvage, par du désintéressement, de la loyauté, de la délicatesse, et cent autres belles qualités que les marins qui les fréquentent ne leur accordent certainement pas. Quant à moi, je demanderai si c'est par désintéressement que ces insulaires, non contents de dérober tout ce qui leur tombe sous la main à bord des navires où ils sont bien accueillis, en égorgent et dévorent les équipages quand ils le peuvent, puis s'emparent de la cargaison ? si c'est par loyauté qu'ils calomnient lâchement leurs rivaux auprès des capitaines des bâtiments armés, afin de satisfaire leur animosité sans aucun risque ? enfin, si c'est par délicatesse que la plupart d'entre eux vendent sans hésiter, aux Européens, les faveurs de leurs filles pour de la poudre et des fusils ? Ne pouvant disconvenir de ces faits, les prôneurs des Nouveaux-Zeelandais cherchent à nous persuader que, chez eux, du moins, les femmes mariées sont d'une fidélité à toute épreuve, et ne se livrent jamais aux étrangers; sur ce point encore, je ne suis point encore de leur avis, et je crois que la fidélité des Nouvelles-Zeelandaises provient non d'un excès de retenue, mais tout bonnement de la difficulté de trouver des chalands. Tout observateur impartial, qui verrait ces prétendus dragons de vertu avec leurs figures tatouées, leur énorme bouche ornée d'une pipe, et leurs regards sans expression, qui examinerait de près leur gorge flétrie, pendante et sillonnée, de même qué les autres parties du corps, de profondes cicatrices, et qui, de plus, sentirait l'odeur insupportable d'huile de poisson qu'exhalent leurs pagnes, cet observateur, dis-je, conviendrait sans peine de ce que j'avance; et l'aristocratie femelle de la baie des Iles lui paraîtrait, comme elle a paru à mes

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Ces vilaines créatures, cependant, pouvaient passer, dans leur jeunesse pour d'assez jolies filles; leur taille, il est vrai, était courte et ramassée, mais elle n'était pas sans grâce; elle avait même un air de volupté, que rendaient plus attrayant encore des seins bien placés et moelleusement arrondis, ainsi que de petites mains et des pieds bien tournés; leurs traits réguliers, leurs yeux doux et caressants, une bouche bien meublée, leur donnaient une physionomie fort avenante: alors elles étaient sûres de plaire, surtout lorsqu'au temps des chaleurs les bains avaient restitué à leur peau sa fraîcheur et son velouté, et que, nouvelles sirènes, débarrassées de tout vêtement superflu, elles allaient par troupes, à la nage, visiter les navires depuis le soir jusqu'au matin.

Mais comment ces charmes auraientils résisté, je ne dirai pas aux travaux pénibles, partage du sexe le plus faible chez les peuples barbares, mais seulement aux cruelles privations qui, d'après les coutumes des Nouveaux-Zeelandais, précèdent et suivent l'enfantement? Reléguée, durant sa grossesse, loin de ses amies et de ses parents, sous une hutte temporaire, que le vent et la pluie percent de toutes parts, la pauvre femme attend ainsi plusieurs semaines le moment de sa délivrance, et ne recouvre la liberté que lorsque son nouveau-né, réchauffé sur son sein, a bravé, pendant quelques jours, les intempéries de la saison. Que d'enfants doivent succomber à ces privations! Quelles souffrances, quels tourments pour celles qui leur donnent le jour ! et doit-on s'étonner que plusieurs d'entre elles renoncent au bonheur d'être mères, et se dérobent, par des moyens violents, aux suites de leur fécondité !

FIANÇAILLES.

Quant à la cérémonie du mariage en elle-même, les opinions sont divisées sur ce chapitre. La plupart des voyageurs ont assuré que l'homme peut

choisir parmi toutes les jeunes filles qui sont libres; et le consentement des plus proches parents de celle-ci lui suffit, quelles que soient d'ailleurs les dispositions de la future (*). Le jeune homme en est quitte pour faire les cadeaux d'usage aux parents; puis il emmène chez lui celle qui a fixé son choix.

Cette manière de choisir et d'emmener sa future est un peu cavalière, et ne ressemble guère à ce que M. d'Urville apprit de M. Kendall, touchant la cérémonie. Souvent, disait ce missionnaire, le jeune homme choisit sa future tandis qu'elle est encore fort jeune, et va la demander à ses parents. Si ceux-ci consentent à l'union, il applique la main sur l'épaule de sa future, en signe d'engagement; ce qui correspond parfaitement à ce que nous nommions jadis fiançailles. Lorsque la jeune fille est nubile, l'époux, accompagné de ses amis, va la chercher au logis de ses parents, et l'emmène chez lui. Deux ou trois parentes de la future sont désignées pour l'accompagner et veiller sur elle jusqu'à la consommation du mariage. Alors c'est à l'époux à obtenir, par adresse ou par persuasion, les faveurs de sa belle; pour éprouver l'amour de son mari, celle-ci le fait soupirer des jours et des nuits entières, dit-on. Dès qu'il est heureux, il appelle les gardes de la jeune fille, qui, après s'être assurées du fait, se retirent; leurs fonctions cessent, et elles s'en retournent chez elles. De ce moment seulement le mariage est définitivement ratifié.

La version de Doua-Tara aurait quelque rapport avec la précédente, sans supposer cependant une délicatesse aussi raffinée. Il disait simplement que l'amant doit se procurer d'abord le consentement des parents de sa future. S'ils le donnent, et que la jeune fille ne pleure point à la proposition qui lui est faite, le mariage a lieu surle-champ; mais, si elle pleure la première fois qu'il fait sa visite, et qu'elle,

(*) Cruise, Savage et Rutherford, trad. et comp. par d'Urville.

persiste dans ses refus à la seconde et à la troisième visite, le galant est obligé de renoncer à ses desseins (*).

Probablement c'est cette façon de se marier que M. Kendall a désignée, dans sa Grammaire, sous le nom de adou kanga, épousailles par serment, de adou, faire la cour, et kanga, serment. Touaï assura à M. d'Urville que c'était ainsi qu'il avait été obligé d'en agir pour obtenir la main de sa femme Ehidi, et qu'il avait en outre fait présent à ses parents de trois fusils, de deux esclaves, de trois canots, et d'une portion de terre.

Déjà Banks avait fait, touchant la conduite à tenir envers les jeunes filles, et les égards qu'il fallait leur témoigner pour obtenir leurs faveurs, une observation qui donnerait lieu de penser que les assertions de M. Kendall et de Doua-Tara ne seraient pas dénuées de fondement (**).

Peut-être ces égards extraordinaires et cette délicatesse extrême pour des sauvages, mentionnés par M. Kendall, ne s'observent-ils qu'envers les femmes d'une haute naissance; tandis que, pour les autres, la demande et les présents aux parents de la future suffisent tout simplement pour obtenir sa main. Quoi qu'il en soit, il est certain que, dans le choix de leurs femmes, surtout de la principale, les chefs font beaucoup plus d'attention au rang et à l'influence de la famille à laquelle ils appartiennent, qu'à sa jeunesse et à sa beauté. La femme que Touaï chérissait tendrement, appartenait à l'une des plus nobles familles de la Zeeland. Chongui avait aussi beaucoup d'affection et de considération pour sa première femme, qui était aveugle et dépourvue d'attraits personnels, mais qui était d'une naissance illustre.

POLYGAMIE.

Ordinairement les époux vivent ensemble de bonne amitié, et les que

(*) Kendall; d'Urville, t. III, p. 123. (**) Cook, premier voyage, t. III, p. 267 et 268.

relles sont rares entre eux (*); si le mari veut prendre plusieurs femmes, ce qui lui est permis (**), il est obligé, disait Touaï à M. d'Urville, de fournir à chacune d'elles un logement, et rarement il arrive que deux femmes habitent ensemble. Quelques rangatiras opulents ont eu jusqu'à dix femmes, comme Tareha. Chongui en avait sept, Koro-Koro trois; mais Touaï n'en avait jamais pris qu'une seule; et, quand je lui en demandais la raison, c'était, disait-il, pour ne pas faire de peine à Ehidi.

Parmi ces diverses femmes, il en est toujours une qui occupe le premier rang, et c'est celle qui sort de la famille la plus distinguée. Elle participe seule aux honneurs et aux dignités de son mari, et ses enfants sont destinés à succéder au père dans ses possessions et dans son pouvoir.

Les chefs épousent souvent plusieurs sœurs à la fois. Tepahi, quoique trèsâgé et paralytique, avait épousé les quatre sœurs, et avait en outre plusieurs autres femmes. Rutherford épousa à la fois les deux filles de son chef Emaï, Eskou et Epeka.

RELATIONS DES FEMMES.

Toute espèce de relation est sévèrement interdite entre les personnes de famille noble et les esclaves. Le traitement barbare que Tepahi fit subir à sa propre fille, en la renfermant durant des années entières dans une cage étroite, démontre à quels excès l'orgueil nobiliaire-offensé peut se porter, même sur les plages sauvages de la Nouvelle-Zeeland. Rutherford assure néanmoins qu'un chef peut épouser une esclave, mais qu'il est exposé à être dépouillé de ses biens pour avoir violé la coutume. L'enfant d'une esclave est esclave, quand même son père serait un chef.

Quoique les rangatiras ne semblent

(*) Rutherford; d'Urville, t. III, pag. 750.

(**) Cook, troisième voyage, t. I p. 178; Savage, pag. 44.

voir qu'avec une sorte d'horreur toute espèce de communication intime avec leurs esclaves, s'il arrivait cependant, disait Touaï à M. d'Urville, qu'un chef vînt à avoir un enfant d'une de ses esclaves, sous peine d'être déshonoré aux yeux des siens, il serait obligé de l'épouser. Pour cela, il lui donnerait la liberté ou l'achèterait, et irait ensuite la demander à ses parents avec les formalités requises. Nous ferons observer d'abord, dit le commandant de l'Astrolabe, qu'une telle manière d'agir démontrerait un scrupule d'honneur bien étonnant pour de pareils hommes; qu'ensuite, fût-elle sérieusement obligatoire par les coutumes du pays, elle n'obligerait les chefs qui se trouveraient dans ce cas, que lorsqu'ils le voudraient bien. En effet, comme ils sont maîtres absolus de la vie de leurs esclaves, on sent bien qu'un rangatira serait toujours libre de faire disparaître la malheureuse fille dont il aurait abusé, plutôt que de se laisser contraindre à l'épouser, si cela ne lui convenait pas. Du reste, il arrive souvent que des chefs épousent leurs prisonnières de guerre (*); et c'est peut-être en ces occasions qu'ils les mettent en liberté, et les demandent à leurs parents.

M. Dillon nous apprend que certaines prêtresses, et il cite WangaTaï pour exemple, sont d'une dignité trop éminente pour honorer de leur main un homme de leur nation (**). Alors elles choisissent l'Européen qu'elles veulent bien gratifier de leurs faveurs. Cela rappelle naturellement le cas d'exception où se trouve, à Tonga - Tabou, la tamaha, dont aucun homme ne peut devenir l'époux avéré. Reste à savoir si la conduite adoptée par Wanga - Taï n'est pas un pur effet de son caprice, et n'a pas pour but de donner à ses compatrictes une plus haute opinion de son caractère sacré. Peut-être pareille restriction n'avait-elle jamais eu lieu

(*) Kendall; d'Urville, t. III, p. 234. (**) Kendall; d'Urville, t. III, p. 237.

avant l'apparition des Européens dans parents, et, de ce moment, elle redeces contrées.

LICENCE DES FILLES: FIDÉLITÉ DES FEM

MES (*).

Dans ce pays on ne pense pas qu'il y ait d'inconvenance de la part des femmes à faire les premières avances, ou même à accorder leurs faveurs avant la cérémonie du mariage; tant qu'elles sont filles, elles sont exemptes de toutes les entraves que la délicatesse leur impose chez les nations civilisées; mais, après le mariage, tout privilége de ce genre leur est interdit et elles sont généralement chastes.

Il est peu de nations sauvages où les hommes tiennent autant qu'à la Nouvelle-Zeeland à la fidélité, à la chasteté de leurs femmes. Ces créatures, que les premiers voyageurs recevaient à bord de leurs navires, ou qu'on leur présentait dans leurs promenades à terre, n'étaient le plus souvent que des esclaves qui prodiguaient leurs faveurs pour obtenir quelques cadeaux des étrangers, et le fruit de ces avances ne reste pas même à ces malheureuses filles; tout appartient à leurs maîtres. C'est ainsi que Touaï et sa femme ne manquaient jamais d'appeler et de visiter chaque soir leurs esclaves pour s'emparer du produit de leur journée.

Il était curieux de voir ces filles, échos fidèles de leurs patrons, demander sans cesse poudra (de la poudre). En général elles étaient mieux que les femmes mariées. Quant à celles-ci, il était rare qu'elles montassent à bord, et elles ne quittaient pas un instant leurs parents et leurs maris. Une fille libre peut cependant accorder ses faveurs à qui lui plaît, pourvu que l'objet de son choix soit digne de son rang, autrement elle dérogerait. Pour la femme mariée, la mort est la punition de l'adultère. Cependant, quand elle appartient à une famille puissante que le mari craint d'offenser, quelquefois il se contente de la renvoyer chez ses

(*) Hall, Marsden et d'Urville.

vient libre de sa personne. Quand des Français adressaient à des femmes de chef des propositions galantes, elles étaient constamment repoussées avec une espèce d'horreur, par les mots : Wahine ano, tapou.. Femme mariée, défendu.

JALOUSIE DES FEMMES.

Les femmes sont quelquefois portées à se donner la mort dans un accès de jalousie. Quand j'étais à la NouvelleZeeland, j'en entendis raconter l'exemple suivant: Un chef, nommé Turkama, qui venait quelquefois nous rendre visite à Thames, était marié à une femme qui lui était singulièrement attachée; mais le chef, séduit par les charmes plus grands d'une belle aux yeux noirs, devint infidèle. La jeune femme, voyant que ses supplications et ses larmes étaient inutiles, guetta une nuit son mari lorsqu'il entrait dans la hutte de l'objet de son amour, et se pendit à l'entrée. Le premier objet qui frappa les yeux du chef, en voulant sortir de la hutte le lendemain matin, fut le cadavre de cette femme dévouée et fidèle balancé par le vent.

SOUMISSION DES ENFANTS ENVERS LEURS PARENTS.

En opposition à ce qu'avait avancé Forster, M. Nicholas fait la remarque suivante :

« Loin d'être insolents et indispli nés, j'ai, au contraire, observé qu'à la Nouvelle-Zeeland tous les enfants des deux sexes sont soumis et obéissants envers leur mère d'une manière remar quable; et pendant tout le séjour que j'ai fait dans ce pays, je n'ai pas vu un seul exemple de conduite indécente jamais on ne m'a dit que les enfants fussent dans l'habitude de traiter leur mère avec mépris, et quand ils seraient disposés à le faire, je ne pense pas qu'ils fussent protégés par leur père, contre le châtiment dû à ce manque de respect. >>

FEMME QUI SE SACRIFIE A LA MORT DE SON MARI.

A la mort de Doua-Tara, cet homme extraordinaire, dont la grandeur d'âme brilla d'un éclat si remarquable au milieu de la barbarie dont il était environné, M. d'Urville nous apprend que sa première femme, Dehou, inconsolable de sa mort, se pendit presque immédiatement après; M. Kendall, dont il tenait ces détails, lui assura que toute la famille de Doua-Tara, ses parents et la population entière de Rangui-Hou, applaudirent à cette preuve désespérée de dévouement conjugal. Il paraît, du reste, d'après les récits subséquents des missionnaires, que c'est une pratique commune à la NouvelleZeeland, que la femme se détruise à

la mort de son mari.

VOL.

Quoique une grande partie des Nouveaux-Zeelandais ne se fassent aucune scrupule de voler, toutes les fois qu'ils en trouvent l'occasion, cependant, par une étrange anomalie, le terme de voleur (tangata tae hae) est le plus grand reproche qu'on puisse leur faire, et c'est à leurs yeux l'épithète la plus injurieuse.

COUCHES.

Quand une femme est près d'accoucher, elle devient tapou; elle est, en conséquence, privée de toute communication avec les autres personnes, et reléguée sous un petit abri temporaire qui a été préparé pour elle. Là, elle est servie, suivant son rang, par une ou plusieurs femmes qui sont tapouées comme elle. Cet état d'exclusion de la société dure quelques jours après l'accouchement. La durée précise de cette espèce de quarantaine, et les formalités que la femme doit subir pour reparaître librement dans la société, sont encore inconnues.

On a remarqué que les femmes de ce pays cessent de bonne heure d'avoir des enfants (*). Cela tient sans doute

(*) Nicholas, t. II, p. 301.

aux travaux pénibles auxquels elles sont assujetties, surtout aux privations qu'elles ont à subir pendant leur grossesse et au moment de leurs couches.

NAISSANCE. ENFANTS.

Par suite des préjugés adoptés par guée, dans les derniers jours de sa ces peuples, la mère devant être relégrossesse, loin de son habitation, sous un simple abri de branchages et de feuilles, presque entièrement exposé à la pluie, au vent et aux ardeurs du soleil, c'est là naturellement que le nouveau-né vient au monde; c'est là qu'il doit rester encore plusieurs jours après sa naissance, exposé à toutes les intempéries de la saison (*).

Suivant M. Nicholas, les femmes accouchent en plein air, devant une assemblée de personnes des deux sexes, et sans pousser un seul cri. Les assistants épient avec attention l'instant où l'enfant arrive au monde, et s'écrient, à sa vue, Tane Tane. La mère elle-même coupe le cordon ombilical, se lève ensuite, et reprend ses travaux ordinaires, comme si de rien n'était' (**).

Si, d'une part, des épreuves aussi rigoureuses doivent emporter, au moment de leur naissance, plusieurs de ces enfants, il faut convenir, d'un autre côté, qu'elles doivent affermir la constitution de ceux qui peuvent y résister, et leur donner, de bonne heure, cette force de corps, cette vigueur de durer toutes sortes de privations, qui tempérament, et cette aptitude à enleur deviendront si nécessaires par la suite, dans l'existence active et pénible à laquelle ils sont destinés.

Crozet, en voyant tous ces insusoupçonnait presque que l'on ne conlaires grands, robustes et bien faits, servait point les enfants qui venaient au monde faibles ou difformes (***). Cette conjecture ne s'est point véri

(*) Marsden; d'Urville, t. III, p. 195. (**) Nicholas, t. II, p. 172; Marsden; d'Urville, t. III, p. 196.

(***) Crozet; d'Urville, t. III, p. 53.

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