Easy French Reading: Being Selections of Historical Tales and Anecdotes

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H. Holt and Company, 1867 - French language - 253 pages
 

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Page 152 - Mon camarade y grimpa seul, et se coucha tout endormi, la tête sur la précieuse valise. Moi, déterminé à veiller, je fis bon feu, et m'assis auprès. La nuit s'était déjà passée presque entière assez tranquillement, et je commençais à me rassurer, quand sur l'heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer ; et prêtant l'oreille par la cheminée qui communiquait avec celle d'en bas, je distinguai parfaitement...
Page 87 - Je ferai une courte prière, et, quand j'étendrai les mains, alors . . . ." Il se recueillit, se dit à lui-même quelques mots à voix basse, leva les yeux au ciel, s'agenouilla, posa sa tête sur le billot ; l'exécuteur toucha ses cheveux pour les ranger encore sous son bonnet; le roi crut qu'il allait frapper: "Attendez le signe," lui dit-il. " Je l'attendrai, sire, avec le bon plaisir de Votre Majesté," Au bout d'un instant, le roi étendit les mains ; l'exécuteur frappa, la tête tomba...
Page 154 - ... doucement, va doucement. Quand il fut à l'échelle, il monte, son couteau dans les dents, et venu à la hauteur du lit, ce pauvre jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte, d'une main il prend son couteau, et de l'autre Ah! cousine il saisit un jambon qui pendait au plancher, en coupe une tranche, et se retire comme il était venu. La porte se referme, la lampe s'en va, et je reste seul à mes réflexions. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous éveiller,...
Page 148 - Où est l'archevêque ? — Le voici, répondit Becket ; mais il n'ya pas de traître ici. Que venez-vous faire dans la maison de Dieu avec un pareil vêtement ? quel est votre dessein ?— Que tu meures. — Je m'y résigne ; vous ne me verrez point fuir devant vos épées ; mais, au nom de Dieu tout-puissant, je vous défends de toucher à aucun de mes compagnons, clerc ou laïc, grand ou petit.
Page 162 - J'étais sur un vaisseau quand Ruyter fut tué, Et j'ai même à sa mort le plus contribué : Je fus chercher le feu que l'on mit à l'amorce Du canon qui lui fit rendre l'âme par force.
Page 154 - Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous éveiller, comme nous l'avions recommandé. On apporte à manger : on sert un déjeuner fort propre, fort bon, je vous assure. Deux chapons en faisaient partie, dont il fallait, dit notre hôtesse, emporter l'un et manger l'autre. En les voyant, je compris enfin le sens de ces terribles mots : "Faut-il les tuer tous deux ?" Et je vous crois, cousine, assez de pénétration pour deviner à présent ce que cela signifiait.
Page 164 - J'ai la raison pour moi, qui me fait vous reprendre, Et je vais clairement vous le faire comprendre. AI est un singulier dont le pluriel fait aux : On dit, c'est mon égal, et ce sont mes égaux; C'est l'usage.
Page 139 - S'il me refuse, je lui ferai ordonner par notre saint-père le Pape de rentrer dans le monde et de reprendre ses pinceaux. Le Pape m'aime, mon père, le Pape écoutera ma voix.
Page 30 - Mozart était plongé dans une profonde rêverie, il entendit un carrosse s'arrêter à sa porte. On lui annonce un inconnu qui demande à lui parler ; on le fait entrer, il voit un homme d'un certain âge, fort bien mis, les manières les plus nobles et même quelque chose d'imposant : « Je suis chargé, monsieur, par un homme très considérable, de venir vous trouver.
Page 146 - Regnault s'arma dans l'avant-cour ; et, prenant une hache des mains d'un charpentier qui travaillait, il frappa contre la porte pour l'ouvrir ou la briser. Les gens de la maison, entendant les coups de hache, supplièrent le primat de se réfugier dans l'église, qui communiquait à son appartement par un cloître ou une galerie ; il ne le voulut point, et on allait l'entraîner de force, quand un des assistants fit remarquer que l'heure de vêpres avait sonné. '' Puisque c'est l'heure de mon devoir,...

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