Histoire du Consulat et de l'Empire: faisant suite a l'histoire de la Révolution Française, Volume 4

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Paulin, libr. édit, 1845
 

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Page 312 - ... et une égale volonté attachent à la paix .' » Quel que soit à Londres le succès de l'intrigue , elle n'entraînera point d'autres peuples dans des ligues nouvelles ; et, le gouvernement le dit avec un juste orgueil, seule l'Angleterre ne saurait aujourd'hui lutter contre la France. «Mais ayons de meilleures espérances...
Page 304 - Que dirait le monde, si nous laissions violer un traité solennel signé avec nous ? Il douterait de notre énergie. Pour moi, mon parti est pris : j'aime mieux vous voir en possession des hauteurs de Montmartre que de Malte...
Page 560 - Moreau ouvertement dans la suivante, qu'il eut avec Pichegru seul ; savoir : qu'il n'était pas possible de rétablir le Roi ; et il proposa d'être mis à la tête du gouvernement sous le titre de dictateur, ne laissant aux royalistes que la chance d'être ses collaborateurs et ses soldats. Je ne sais quel poids aura près de vous, l'assertion d'un homme arraché depuis une heure à la mort qu'il s'était donnée lui-même, et qui voit devant lui celle qu'un gouvernement offensé me réserve.
Page 246 - Mais je ne puis ni ne dois rester insensible au malheur auquel vous êtes en proie ; je reviens sur ma résolution ; je serai le médiateur de vos différends ; mais ma médiation sera efficace , telle qu'il convient aux grands peuples au nom desquels je parle.
Page 245 - Vous vous êtes disputés trois ans sans vous entendre: si l'on vous abandonne plus longtemps à vousmêmes, vous vous tuerez trois ans sans vous entendre davantage.
Page 560 - Pichegru et Georges, le premier manifeste ses intentions, et déclare ne pouvoir agir que pour un dictateur et non pour un roi. » De là l'hésitation , la dissension et la perte presque totale du parti royaliste.
Page 560 - ChampsElysées, une conférence qui déjà nous fit présager ce que proposa Moreau ouvertement dans la suivante, qu'il eut avec Pichegru seul ; savoir : qu'il n'était pas possible de rétablir le Roi ; et il proposa d'être mis à la tête du gouvernement sous le titre de...
Page 246 - J'avais vu constamment vos différents gouvernements me demander des conseils et ne pas les suivre, et quelquefois abuser de mon nom, selon leurs intérêts et leurs passions.
Page 421 - C'étaient de grands canots , étroits et longs de 6O pieds, ayant un pont mobile qu'on posait ou retirait à volonté, et distingués des autres par le nom de péniches. Ces gros canots étaient pourvus d'une soixantaine d'avirons, portaient au besoin une légère voilure, et marchaient avec une extrême vitesse. Lorsque soixante soldats, dressés à manier la rame aussi bien que des matelots, les mettaient en mouvement, ils glissaient sur la mer comme ces légères embarcations, détachées des...
Page 559 - Le prince prépare son départ ; le nombre de royalistes en France est augmenté ; et, dans les conférences qui ont lieu à Paris entre Moreau, Pichegru et Georges, le premier manifeste ses intentions, et déclare ne pouvoir agir que pour un dictateur et non pour un roi. De là.

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